Vous connaissez le ski de fond, aussi appelé ski nordique, il y a le ski de randonnée et maintenant, naturellement apparaît un mix des deux : le ski de randonnée nordique (SRN).
Bien qu’on en parle de plus en plus depuis 2 ou 3 ans, le ski de randonné nordique n’est en fait pas tout jeune, puisqu’il est l’ancêtre du ski, créé par les populations nordiques, que l’on connait aujourd’hui. Il revient petit à petit « à la mode » et séduit de plus en plus de sportif. Petit guide pour s’y retrouver :
Si l’envie reste la même que pour le ski de randonnée : la promesse d’une neige vierge, loin des pistes; le ski nordique de randonnée se pratique dans des pentes douces. Passe-partout, il donne la possibilité de se promener dans de petits chemins, entre les arbres, en forêt et sur de larges valons afin d’évoluer en moyenne montagne. La balade pédestre que vous faites l’été devient accessible l’hiver, une bonne alternative à la randonnée en raquette.
Plus ludique qu’une ballade en raquette
Plus que la descente, c’est la montée qui séduit aussi bien des randonneurs que des fondeurs. Il est toutefois conseillé d’avoir déjà pratiqué du ski de fond classique pour être plus à l’aise hors des pistes afin de pouvoir contrôler sa trajectoire, faire du chasse-neige et tourner tout en ayant le talon du pied libre, comme pour le télémark. La distinction entre le ski de rando et le ski de randonnée nordique est bien là : l’attache du pied au ski se fait seulement par la pointe du pied. Le talon reste libre aussi bien à la montée qu’à la descente. Il reste toutefois accessible à un public large, souhaitant découvrir la montagne autrement, en douceur et en prenant son temps. Au contraire des raquettes, le ski de randonné nordique se dévoile très ludique et bien plus marrant pour la descente. Un vrai bon compromis donc !
Faut-il des peaux ?
Le ski de randonnée nordique a une largeur intermédiaire entre celle des skis de fond et des skis alpins. Ils sont dotés d’écailles ou de fart de retenue et de carres métalliques, permettant une bonne accroche sur neige à la montée. Vous utiliserez donc rarement vos peaux de phoques si vous restez sur du quasi-plat ou de petits vallons. Pour des montées en pentes plus fortes, les peaux seront alors conseillées pour garantir une meilleure accroche.
Où pratiquer le ski de randonné nordique ?
Le ski de rando est conçu pour monter puis redescendre de grands dénivelés, à l’inverse, le ski de randonnée nordique permet de s’attaquer à des massifs où le relief ne se prêt pas au ski alpin comme les plateaux des Préalpes, du Jure ou encore du Massif Central des Vosges.
Le matériel
Les skis de randonnée nordique sont plus étroits et légers, les chaussures quant à elles son plus flexibles qu’une chaussures de ski de rando classique. Cela vous permettra d’avoir une progression plus rapide et confortable à plat. Le talon restant libre, vous n’aurez pas besoin de manipuler vos skis entre la montée et la descente. Il existe 3 types de ski de randonnée nordique :
Le ski traditionnel
Étroit et long, il est prévu pou parcourir de longues distances et de grands plateaux. Ce model est le plus proche du ski nordique avec des écailles et est donc réservés aux skieurs expérimentés en ski de fond pour skier léger.
Le ski taille de guêpe
Ces skis sont paraboliques et offrent plus de polyvalence, de maniabilité et de stabilité sur toute neige. Il vous permettra d’évoluer aussi bien sur de longs plats que sur des terrains plus accidentés.
Le ski large
Intermédiaire entre la randonné nordique et le télémark, le ski large est orienté « descente ». Il vous permettra d’avoir une bonne flottabilité en poudreuse et de vous faire plaisir à la descente avec une grande maniabilité sur toute neige. C’est un peu le freeride du ski de randonnée nordique 🙂
C’est sur qu’entre les raquettes et le ski de randonnée mon choix est vite fait.
Merci pour l’article
Génial ! Nous sommes ravis que notre article vous intéresse, nous espérons que vous avez pu en apprendre plus sur cette pratique 🙂
Belle journée